samedi 20 juin 2015

RENDU FINAL








La ville du Bourget va connaître différents rythmes à différentes échelles notamment avec l’enjeu du grand Paris.
La halle Worthington est conçue sur une logique basée sur la répétition, elle donne à voir une perspective linéaire rapide.
Le projet s’appuie sur la base tramée existante très forte des portiques, en travaillant sur l’ensemble de la parcelle, la limite latérale de la halle peut s’effacer pour permettre l’expression d’une vibration de la perspective linéaire.
Le parvis est planté d’arbres, l’espace est rapide et collectif. 
Le premier choix est de ralentir les flux en dé-centrant la halle. L’entrée est transversale.
Le projet s’organise autour de deux procédés distincts.
Celui caractérisé par le rythme lent et le rythme rapide.
Le rythme lent se décompose en deux temps, parcourir une bande lente (vibration frontale, verticale, et jeux de profondeur), puis se tourner suivant le jeux de pliage permis par le toit, les percés visuelle proposé ou encore les jeux de transparence. 
Le rythme rapide se nourrit beaucoup plus de la présence des portiques avec des jeux de glissement  grâce aux poteaux plus ou moins révélé.

Ces deux grands procédés sont utilisés dans les espaces de frictions qui séparent les différents éléments de programme et sont utilisés dans toute la longueur de la halle.
Pour permettre ces jeux de bandes « frein » ou espace « accélérateur » les effets de compression et dilatation sont mis en place. Les espaces collectif de rencontre tel que le parvis, l’espace d’exposition, l’espace associé aux logements, ainsi que la cours arrière sont dilatés, à ces endroits l’ajout de vertical tel que des poteaux ou des arbres à tronc blanc tel que les bouleaux permettent un contraste avec la structure existante et appel à la collectivité.

Pour donner une impulsion au parcours, il y a une grande diagonale spatiale qui prend sa place au niveau de la cour central autour de laquelle s’organisent les studios. Elle survient après la traversé d’un espace comprimé, elle est perceptible depuis le parcours qui suit les bandes lentes mais aussi depuis le parcours plus rapide grâce à l’élévation progressive de la bibliothèque dans la cour.

Les éléments du programme qui longent le mur Nord Est sont clairement compréhensible, ce sont donc des espaces rapide, de ce faite ce sont des escaliers lents qui les desservent pour rester dans la logique de l’alternance de rythme lent puis rapide.

 L’ensemble du projet est conçu avec une attention portée à l’atmosphère, l’emploi du bois à une part importante. La halle étant très haute par endroit, même lorsque la toiture ne peut pas assurer la compression, ce sont les lames de bois verticales qui redescendent dans l’espace. La couleur plus sombre semble diminuer la hauteur pour redonner une échelle plus humaine aux espaces. Ce principe permet des cadrages sur l’extérieur plus contrastés.
 De plus la densité des lames de bois parle d’espace lent lorsqu’elles sont plus larges, ou rapide lorsqu’elles sont plus resserrées.

Tout ce parcours se fait avec une certaine continuité spatiale, mais les bandes lentes filtres au fur et à mesure la couche de publique qui s’est introduit dans la parcelle.

Ainsi, la dernière strate du projet se réserve aux logements. Ils sont accessible par des coursives et possèdent des terrasses orientées au Sud. Il existe deux types de logements, des plus grand qui regardent une plus petite cours. Ainsi que des logements qui ont vue sur un espace hors parcelle. Ces derniers bénéficient d’une plus grande cours et d’un espace collectif commun.

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