La ville du Bourget va connaître différents rythmes à
différentes échelles notamment avec l’enjeu du grand Paris.
La halle Worthington est conçue sur une logique basée sur la
répétition, elle donne à voir une perspective linéaire rapide.
Le projet s’appuie sur la base tramée existante très forte
des portiques, en travaillant sur l’ensemble de la parcelle, la limite latérale
de la halle peut s’effacer pour permettre l’expression d’une vibration de la
perspective linéaire.
Le parvis est planté d’arbres, l’espace est rapide et
collectif.
Le premier choix est de ralentir les flux en dé-centrant la halle.
L’entrée est transversale.
Le projet s’organise autour de deux procédés distincts.
Celui caractérisé par le rythme lent et le rythme rapide.
Le rythme lent se décompose en deux temps, parcourir une
bande lente (vibration frontale, verticale, et jeux de profondeur), puis se
tourner suivant le jeux de pliage permis par le toit, les percés visuelle
proposé ou encore les jeux de transparence.
Le rythme rapide se nourrit beaucoup plus de la présence des
portiques avec des jeux de glissement
grâce aux poteaux plus ou moins révélé.
Ces deux grands procédés sont utilisés dans les espaces de frictions
qui séparent les différents éléments de programme et sont utilisés dans toute
la longueur de la halle.
Pour permettre ces jeux de bandes « frein » ou
espace « accélérateur » les effets de compression et dilatation sont
mis en place. Les espaces collectif de rencontre tel que le parvis, l’espace
d’exposition, l’espace associé aux logements, ainsi que la cours arrière sont
dilatés, à ces endroits l’ajout de vertical tel que des poteaux ou des arbres à
tronc blanc tel que les bouleaux permettent un contraste avec la structure
existante et appel à la collectivité.
Pour donner une impulsion au parcours, il y a une grande
diagonale spatiale qui prend sa place au niveau de la cour central autour de
laquelle s’organisent les studios. Elle survient après la traversé d’un espace
comprimé, elle est perceptible depuis le parcours qui suit les bandes lentes
mais aussi depuis le parcours plus rapide grâce à l’élévation progressive de la
bibliothèque dans la cour.
Les éléments du programme qui longent le mur Nord Est sont
clairement compréhensible, ce sont donc des espaces rapide, de ce faite ce sont
des escaliers lents qui les desservent pour rester dans la logique de l’alternance
de rythme lent puis rapide.
L’ensemble du projet
est conçu avec une attention portée à l’atmosphère, l’emploi du bois à une part
importante. La halle étant très haute par endroit, même lorsque la toiture ne
peut pas assurer la compression, ce sont les lames de bois verticales qui
redescendent dans l’espace. La couleur plus sombre semble diminuer la hauteur
pour redonner une échelle plus humaine aux espaces. Ce principe permet des
cadrages sur l’extérieur plus contrastés.
De plus la densité
des lames de bois parle d’espace lent lorsqu’elles sont plus larges, ou rapide
lorsqu’elles sont plus resserrées.
Tout ce parcours se fait avec une certaine continuité
spatiale, mais les bandes lentes filtres au fur et à mesure la couche de
publique qui s’est introduit dans la parcelle.
Ainsi, la dernière strate du projet se réserve aux
logements. Ils sont accessible par des coursives et possèdent des terrasses orientées
au Sud. Il existe deux types de logements, des plus grand qui regardent une
plus petite cours. Ainsi que des logements qui ont vue sur un espace hors
parcelle. Ces derniers bénéficient d’une plus grande cours et d’un espace
collectif commun.