Évolution du projet - 1

 Portion de halle, déploiement des deux bandes virtuelles dans la halle avec représentation des portiques.

Avec et sans toiture; on remarque que le projet n'est pas spécialement enrichi. 

La transposition trop direct de l'intension initiale brouille la lecture spatiale.

La position des murs qui constituent la bande opaque font glisser la lumière et servent le parcours. La deuxième bande virtuelle que constitue la structure existante n'est pas assez lisible.

Il faudra préciser le rôle des deux bandes (opaque/ translucide/ statique / amovible/ sensation lourde/ légère…) pour qu'elles puissent souligner la continuité spatiale représentative de la halle, tout en répondant aux besoin des espaces qu'elles desservent. 

La continuité spatiale peut être produite par une continuité du matériaux qui guide l'oeil, mais cette démarche est très contraignante, les espaces deviennent illisible. Pour rendre plus riche la continuité spatiale qui existe déjà dans la halle,  les intersections entre les espaces pourraient être les pivots qui garantissent la fluidité et l'intérêt du parcours de plus de 200m que permet la parcelle.

Maquette d'intentions

La première approche est réalisée pour répondre aux principaux points soulevé dans la vidéo d'analyse de la halle.

- Perspective linéaire très forte
- Contraste d'ombre et de lumière présents dans la halle
-  Horizontalité (strates)

Le premier geste consiste à effectuer une vibration horizontale pour faire vibrer la perspective linéaire actuelle de l'usine.

La forme coube obtenue ne permet pas assez de contraste de lumière c'est pourquoi elle vient se plaquer et s'organiser en fonction des lignes virtuelles de composition de la halle.

Cette évolution donne naissance à un système de deux bandes. Dualité de deux systèmes spatiaux. L'un s'apparente au système existant, avec des qualités de transparence et de legerté. Tandis que le second est opaque, il fait glisser la lumière et permet des jeux de contraste plus fort pour répondre au point soulevé dans la vidéo.

Cette série de petite maquette rend compte d'une petite recherche sur les différents moyen qu'ont les deux systèmes de dialoguer avec une certaine continuité spatial.

Le première vibration peut alors être pivoté à la verticale mais  la proposition perd alors de son sens puisque l'objectif est plutôt de trouver un équilibre dans le dialogue.

Atomiser / Equilibre

Il nous a été attribué une action et un mot clé dans l'optique de réaliser un abris pour deux personnes. Ici, atomiser et équilibre.

Atomiser: Faire éclater la structure, diviser la structure en une multitude d'éléments. Dans cet exemple l'atomisation est permise par l'emploi de triangles équilatéraux ( 3m70 de côté) et de triangles isocèles (3m70 x 3m27 x 3m27); ces derniers assemblés forment des pentagones tandis que les triangles équilatéraux servent de liens. La disposition des triangles sert le parcours. L'abris dispose d'un espace extérieur. Trois triangles évidés permettent un cadrage sur l'extérieur, dilatent l'espace et rythment  le parcours. Il n'y a plus de verticale ni d'horizontale, la compréhension du système est indirecte. 

Equilibre: être en équilibre c'est entretenir une stabilité "fragile". L'abris possède son propre équilibre de part son système structurel, la forme libre qu'elle adopte grâce aux modules triangulaires s'équilibre. Si un élément est supprimé la structure ne tiens plus. 

Exercice réalisé un après midi avec Farah Bouchend Homme et Yasmine Belghanem.